POÈMES 

Sur un petit mobilier en Formica, l’autrice Philomène pose sa machine Olivetti des années 50’. Elle propose d’écrire des poèmes et demande aux passants 3 mots lui servant de contrainte d’écriture. Il ne faut pas réfléchir, Philomène a besoin de spontanéité, elle est bien plus inspirée par les mots « Grille-pain » et « couscous » que par « espoir » et « liberté ».

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Il y a ceux qui s’arrêtent au bruit de la frappe et qui lancent

« j’en avais une quand j’étais jeune ! ».

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Il y a les interpelés qui sourient, qui s’arrêtent.

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Il y a les enfants qui se demandent quel est cet engin,

ils ont très envie d’essayer

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Il y a ceux qui passent, l’air de rien

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Il y a ceux qui racontent leurs souvenirs,

et comme il était dur de taper 30 mots à la minute

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Il y a ceux qui annonce directement leurs 3 mots,

avant même d’avoir dit bonjour, sûrement par peur qu’ils s’échappent

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Il y a ceux qui récitent un poème qu’ils ont appris à l’école

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Il y a ceux qui pensent que la poésie n’est pas pour eux

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Et Il y a ceux qui se prennent au jeu

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C’est bien un jeu, mais aussi une jolie excuse pour faire du lien,

pour mettre de la poésie dans le quotidien